Bernard Cavaillès

Je suis né en 1950 à Marseille et je peins depuis très longtemps…

 

Au cours de la vie on change et on évolue par le fait de rencontres, de découvertes, de modes, aussi, qui se succèdent. J’ai croisé le chemin de quelques grands peintres qui m’ont beaucoup apporté et j’ai suivi celui de Monique Baroni, pendant les dernières années de sa vie, qui fut mon « maître à peindre ».

 

Dans tous ces changements j’ai conservé deux permanences : le choix de la peinture à l’huile et l’intention figurative ; les deux, pour moi, sont liés : je ne peux représenter comme je le souhaite sans l’outil que je maîtrise bien. Bien sûr il faut dessiner à la craie ou au fusain, faire des pochades à l’acrylique mais l’objet final demeure la toile peinte.

 

La figuration, pour moi, s’oppose à l’abstraction en ce qu’elle s’attache à représenter les êtres ou les choses ; mais il ne s’agit pas de copier : je fuis le descriptif et le narratif qui mettent l’accent sur le détail et empêchent de percevoir l’essence, raison pour laquelle j’expose comme sociétaire au Salon d’Automne dans la section « Figuration subjective ».